La régulation financière mondiale passe par la coopération

La Suisse doit être leader par l'exemple, en contribuant à la mise en place de standards internationaux en matière de négoce, a indiqué mardi Patrick Odier dans un entretien à "La Tribune de Genève" et "24heures".
Crédits: KeystonePour défendre les banques helvétiques, Patrick Odier, président de l'Association suisse des banquiers (ASB), mise sur l'alliance des grandes places financières mondiales. Selon lui, la Suisse pourrait jouer un rôle moteur dans l'élaboration de nouvelles règles internationales.
La Suisse doit être leader par l'exemple, en contribuant à la mise en place de standards internationaux en matière de négoce, a indiqué mardi Patrick Odier dans un entretien à "La Tribune de Genève" et "24heures".
Face au recul de la gestion de fortune privée, la place financière helvétique doit se diversifier, afin de préserver les emplois du secteur bancaire. Parmi les activités à développer figure le négoce des matières premières, explique le Genevois.
MISER SUR LE DIALOGUE
Mises sous pression, les banques helvétiques doivent défendre leurs intérêts en misant sur la coopération avec les autres places financières. Le président de l'Association suisse des banquiers préconise une entente globale sur les questions de régulations financières et la mise en place de standards internationaux. La Suisse, Londres, Singapour, Hongkong et le Luxembourg doivent donc s'allier et dialoguer.
Berne pourrait participer activement à cette stratégie commune, en mettant sur pied une conférence internationale sur les problématiques actuelles et celles à venir. Cela permettrait de résoudre bon nombre de problèmes comme, par exemple, la restitution d'actifs confisqués et la gestion des personnes exposées politiquement, souligne Patrick Odier.